La Commune de Meiganga compte un canton de premier degré et deux cantons de deuxième degré : Lokoti, Mboula en l‟occurrence. La composition sociologique de cette population est la résultante de différents mouvements migratoires provoqués par les conquêtes menées par Ousman Dan Fodio. La Commune est composée de plusieurs groupes ethniques. Il s‟agit des Gbayas, majoritaires ; ce sont, pour l‟essentiel, des agriculteurs et des chasseurs. Une grande partie est chrétienne et une autre est musulmane. Le deuxième groupe est constitué des Peuls islamisés et pratiquant le commerce et l‟élevage du gros bétail et accessoirement l‟agriculture. Les Mbororo, essentiellement nomades, vivent de l‟élevage du gros bétail. Les Haoussa se livrent au commerce. Les Mboum et les Mbéré, populations minoritaires, sont pourtant les premiers occupants de la zone. Ces populations vivent en paix et en harmonie depuis les conflits Gbaya Peuls dans les années 1992. À côté de ces populations « autochtones » se retrouvent les autres groupes ethniques : Arabe choa, Bamiléké, Béti, Bornouan, Douala, Maka, …Les étrangers sont constitués en majorité de Centrafricains, les uns en émigration forcée suite à l‟instabilité politique et à l‟insécurité en RCA et les autres en émigration clandestine depuis plusieurs décennies. Ils sont des charpentiers, des peintres, des domestiques ou des gardiens de nuit. Les plus désœuvrés contribuent à alimenter la petite criminalité urbaine. D‟autres étrangers notamment les Maliens, les Tchadiens, les Nigérians et les Nigériens vivent et mènent leurs activités à Meiganga. S‟agissant des occidentaux, l‟on retrouve à Meiganga des Français, des Américains, des Norvégiens dont la présence se situe surtout soit dans le cadre des missions d‟évangélisation, soit dans le cadre des activités des ONGs (Organisations Non Gouvernementales) de développement, soit enfin, dans le cadre du bitumage de la route nationale n°1 par le groupement d‟entreprise RAZEL / DTP Terrassement.